Le tricot fait partie de mon quotidien. Je ne peux pas m’en passer, c’est une activité qui m’apporte beaucoup de choses. Lorsque j’ai débuté, je ne connaissais pas encore tout (d’ailleurs je ne connais pas tout à l’heure actuelle, je n’ai pas la science infuse). J’ai commencé par acheter le matériel nécessaire sans trop me poser de questions, en prenant ce qui était accessible. J’achetais ma laine chez Veritas qui propose une belle palette de fils. La marque que j’utilisais était principalement la marque allemande Schachenmayr, qui n’est pas si mal niveau qualité-prix. Un jour, j’ai découvert Phildar, une marque française, pour laquelle je suis tombée amoureuse. Je préfère de loin la qualité de celle-ci, elle est plus douce et les couleurs sont beaucoup plus jolies, je trouve. Ces deux marques étaient donc mes chouchous tricot. Jusqu’au jour où j’ai commencé à me poser des questions sur le matériel que j’utilisais (merci Covid-19).
Le confinement m’a vraiment permis de réfléchir à beaucoup de choses. Depuis quelques années, je suis beaucoup plus sensible à la question de l’écologie, de l’humain, de l’environnement toussatoussa. Sur le plan personnel, je mets donc progressivement des choses en place, afin de vivre un peu plus écoresponsablement.
Impact écologique et cruauté animale
Tricoter avec de la laine, ça engendre quelques questionnements éthiques.
La production de laine peut être irrespectueuse envers la planète et envers les animaux. Tout le contraire de ce que j’essaie de mettre en avant à travers Bee Flower. Elle engendre l’augmentation de l’empreinte carbone, provoque la déforestation et utilise des produits chimiques et toxiques. De plus, nos animaux ne sont pas toujours bien traités. « Mais on les tond, ils ne sont pas tués pour fabriquer de la laine. » Certes, mais dans quelles conditions ? Je faisais partie de ces personnes qui pensaient cela.. En me renseignant un peu sur la fabrication de la laine, j’ai découvert que les animaux ne sont pas toujours traités avec amour. Pour produire plus et vite, ils sont souvent blessés par la tondeuse et ne sont pas ou pas bien soignés ensuite. Pour le côté encore plus trash, on leur coupe la queue et on les écorche à vif (désolé…).
Je me suis pris une petite claque quand même… Et bien souvent, les laines bon marché sont celles qui respectent le moins la planète et les animaux.
Si ça t’intéresse, je te recommande de lire ces articles.
https://www.petafrance.com/actualites/limpact-destructeur-de-la-laine-sur-la-planete/
https://www.ecoloco.ca/blogs/news/la-laine
https://www.gaiaetdubos.com/blogs/blogue-de-gaia-dubos/la-laine-est-elle-ecologique-et-ethique
« Tu ne peux plus tricoter alors ? Comment tu vas faire ? »
Vouloir créer et proposer un contenu tricot responsable m’a forcément amené à me questionner sur le matériel que j’utilisais. Bee Flower est une marque qui tend au maximum vers un esprit éthique, écoresponsable et humain.
Je ne pouvais donc pas continuer à utiliser une marque comme Schachenmayr ou Phildar pour créer. Je voulais vraiment trouver le fil qui matchait parfaitement avec ma philosophie. Ce n’est jamais évident de dire au revoir à une habitude, surtout quand on adore.
J’ai donc commencé mes recherches. Je suis tombée sur plusieurs marques qui répondaient à mes attentes, mais lorsque j’ai vu les prix… Mamma mia ! J’étais en panique. C’est un autre budget de tricoter écoresponsable. J’ai réellement songé à laisser tomber l’idée et continuer avec les fils Phildar et Schachenmayr. Mais, Giugiu n’est pas comme ça. Mes valeurs sont beaucoup trop importantes à mes yeux pour renoncer. Je suis incapable de mentir et de proposer des produits dits « éthiques », « éco-responasbles » pour faire beau et derrière faire le contraire. La définition du même du greenwashing… J’ai alors pris la décision d’essayer.
« Bon c’est beau tout ça, mais nous on veut savoir concrètement ce que tu vas proposer du coup ! »
J’y arrive ! J’ai en effet, trouvé THE MARQUE ! Natissea. Une marque éthique, végane et écologique. Il s’agit de fil de chanvre, de coton, de lin, bref, du fil végétal uniquement ! Je suis tombée amoureuse dès que j’ai reçu mes premiers écheveaux. J’appréhendais un peu la qualité du fil, j’avais peur qu’il soit trop rigide.
Le fil végétal est une fibre en effet, plus rigide que la laine, mais ce n’est franchement pas désagréable du tout. Clairement je ne pensais pas que j’allais autant adorer. Comme quoi…
Écologie : Natissea fabrique du fil de végétal, une fibre écologique, dont les procédés et les teintures utilisées sont garantis GOTS et OEKO TEX.
Vegan : Natissea n’utilise pas de produits d’origine animale.
Cette marque met surtout en avant le chanvre :
« Le chanvre est une plante qui s’adapte à tout type de sol et qui ne nécessite ni irrigation ni traitement phytosanitaire : ni engrais, ni insecticides, ni pesticides, ni fongicides. Sa culture produit des fibres saines, de haute qualité, et aux propriétés naturelles inestimables.
Le chanvre est :
❁ thermorégulateur ;
❁ antibactérien et antifongique ;
❁ isolant thermique et phonique ;
❁ filtre UV et antistatique ;
❁ résistance exceptionnelle ;
❁ grande capacité d’absorption.
Les vêtements en chanvre sont doux et résistants, ils ne se déforment pas et surtout ils “respirent”. »
Source : http://natissea.com
La seconde marque de fil que j’utilise pour tricoter est une marque de fibre principalement animale. Mais fibre animale ne veut pas automatiquement dire maltraitance animale. Il s’agit de Fonty. Cette marque assure également produire des fils dans le respect de l’environnement et de l’animal ainsi que l’humain et se définit donc aussi comme marque éthique. Pour en savoir plus, je t’invite à lire leur histoire ici !
Il y a d’autres marques sympas qui sont éthiques et écoresponsables si ça t’intéresse. Parmi elles :
Donc si tu te poses encore la question : oui c’est tout à fait possible de tricoter éthique, écoresponsable et vegan. Ce n’est certes pas le même budget, mais tu le sais très bien, les marques éthiques sont au prix juste ! Je précise que cet article est simplement là pour exposer le fait que le tricot n’est pas que fibre animale et maltraitance animale, pollution etc. Mais en aucun cas pour donner une leçon de morale. Il faut faire avec ses valeurs et son budget. Pas du culpabilisation ici ! ♡
Comme je le dis souvent, déjà le simple fait de tricoter est un pas vers un mode de vie plus raisonné ! On fait ce qu’on peut à son niveau 🙂♡.
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2 commentaires
RIBEIRO Sandra
Coucou Giulia,
On s’est déjà vues avec Tiffany.
Félicitiations pour ton petit chou…
Et ton introduction est parfaite pour le tricot, j’ai essayé une fois.
Mais ma maman un peu.
Je suis toujours dans le créatif mais cela ne me siet pas c.à.d. je perds vite patience.
Bisous
Giulia Bilsel
Coucou Sandra !
Désolé je n’avais pas vu ton commentaire !… Je reçois tellement de spams c’est insupportable…
Merci pour ton gentil commentaire !
Et oui, je comprends… la patience c’est très important pour ce genre d’activité ! Tu y vas à ton rythme ! 😀
Bisous !!